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Cuisine et dissidence
11 novembre 2010

Les épidémies se soignent à coup de rhum

    Florent Pagny a « dérapé », et ce n’est pas le premier.
    C’est une épidémie. En ce moment, tout le monde dérape. Les chaussées audiovisuelles sont devenues brusquement trop glissantes, les entrevues journalistiques sont de vraies patinoires.
    Ce sont de gros titres qui l'annoncent, dans la presse, sur internet, partout, chaque fois que quelqu’un ose faire une déclaration sortant du cadre fixé par ceux qui les écrivent. Comme s’il fallait forcément que ce soit involontaire. Comme si l’on ne pouvait tout simplement pas choisir de dire ce que l’on pense, y compris lorsque l’on a la presse et la bien-pensance contre soi. Si l’on remet en question le politiquement correct, il s’agit forcément d'un dérapage. Quelque chose d’incontrôlé, une sortie de route involontaire. On a glissé de côté, on est sorti de la voie. La voie droite. La vraie, la bonne.
    Florent Pagny n’a pas dérapé. Il a dit ce qu’il pensait. On peut ne pas être d’accord, il n’en reste pas moins que c’est son droit. Les journaleux qui nous gâchent la vie, au sens propre du terme, chaque jour, feraient bien de se souvenir que leur travail n’est pas de nous imposer leur vision de ce qui est juste et ce qui ne l’est pas à travers l’utilisation de ce genre de vocabulaire volontairement orienté.
Ils sont les premiers à crier au meurtre de la liberté d’expression et ce sont eux qui l’assassinent.    

    Je propose, par solidarité avec la liberté de penser de Florent Pagny (dire que je ne supporte ni sa musique, ni son attitude, ni sa façon de s’exprimer et que j’en suis rendue tout de même à en parler…), un autre dérapage : un gâteau plein d’alcool ! Moi qui n’aime pas ça,  j’ai pourtant été conquise. Le mélange beurre salé, amande et rhum est très savoureux.
    J'ai repéré ce gâteau sur un blog que j’aime bien, Sucrissime, dont les recettes fonctionnent toujours parfaitement mais auxquelles je soustrais invariablement au moins un quart de la quantité de sucre !
    J’ai suivi la recette donnée en lien dans les commentaires de ce billet. J’ai mis un peu moins de rhum qu’indiqué, suivant le conseil donné par Bergamote, en revanche j’ai tenu à faire un glaçage, même léger.
    C’était fameux, j’en ai fait profiter tout le monde tellement j’étais ravie et étonnée par cette recette, à ajouter sans hésiter au répertoire des petits trésors régionaux.

;DSCN2225

Et tant que nous y sommes, Yop la ho une bouteille de rhum!

 

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Commentaires
C
Eh oui, la liberté d'expression, c'est aujourd'hui être libre de manier le bélier à portes ouvertes et de n'énoncer que ce avec quoi tout le monde est déjà d'accord, cela limite considérablement le risque d'affrontement verbal et la stigmatisation immédiate par l'"Opinion Publique" dont personne ne connaît l'origine mais qui, par définition, a statistiquement raison.<br /> D'un autre côté, cela ne m'étonnerait pas beaucoup non plus de la part de notre chanteur capillidéchromatisé international d'apprendre qu'un sien abus de l'eau oxygénée l'ait rendu confus dans ses propos.<br /> <br /> Heureusement pour la chanson, tout ne se résume pas aux actes vocaux ô combien engagés des chanteurs populaires et qu'il reste ces grands classiques intemporels qui continuent à nous faire vibrer.<br /> Visiblement (http://en.wikipedia.org/wiki/Dead_Man%27s_Chest), cette chanson a été imaginée par Stevenson et, comme tout ce qui touche l'âme, possède à termes une quinzaine de versions originales (exemple : http://www.youtube.com/watch?v=nzcv5TJkJBA).<br /> Quoiqu'il en soit, cette version tout en choeurs et en accordéons est des plus plaisantes, merci.<br /> <br /> Que le Diable règle aussi notre sort!
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